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Le Stadium, qui a accueilli six matches de la Coupe du monde 1998, n'a plus grand chose à voir avec celui qui, débuté en 1937, ne fut mis en service qu'en 1949 : ce n'est pas seulement un demi-siècle qui sépare ces deux "ovales", mais deux conceptions résolument opposées du sport. De l'enceinte populaire de l'après-guerre, en forme d'arène, où s'entassaient près de 50.000 personnes, au somptueux décor d'une retransmission télévisuelle d'aujourd'hui, la planète foot a bouleversé le paysage sportif de la Ville rose. Tant et si bien que "le petit Wembley", comme l'a surnommé Simon Inglis, un journaliste anglais auteur de plusieurs ouvrages sur tous les stades d'Europe, tombé sous son charme quand il le visita en 1989, est aujourd'hui l'un des plus beaux stades de France.

 

1937 : les balbutiements  
    

Image Le projet de Jean Montariol en 1936
Le projet de Jean Montariol en 1936


Le projet d'achèvement du Parc Municipal des Sports, qui prendra place sur l'île du Ramier, près de la piscine Nakache (terminée, elle, depuis les années 30), est entériné par le conseil municipal du 25 juin 1936, décidant de la construction d'un stade et de terrains de jeux, pour une somme de 7 millions de francs, amortissable en trente ans.

Un seul concurrent s'est présenté au concours ouvert par La mairie de Toulouse : son projet est soumis le 12 janvier 1937 par Jean Montariol, un architecte diplômé, salarié de la Société Coopérative des Grands Travaux du Sud-Ouest, plus connue sous son ancien nom des "Charpentiers Toulousains", installés avenue du Parc à Fourrages. Mais la facture passe d'un coup à 9.954.000 francs, une somme colossale, en raison, explique Dominique Rieu, l'adjoint aux sports, "de nouvelles lois sociales et d'une augmentation du coût des matériaux et des fournitures"...

Les travaux débutent en 1937, avant que la troisième coupe du monde ne se joue à Chapou. Originalité, le futur Stadium possède, dès 1939, une piste cyclable en terre battue qui doit suppléer celle du stade Ernest-Wallon (où Bartali gagne l'étape du Tour de France 1948) et rendre caduc le petit vélodrome en bois construit près de l'actuel hall 8 du Parc des Expositions, derrière la piscine. La deuxième guerre mondiale interrompt les travaux, mais les anciens se souviennent des Allemands venant "se servir" en ferraille ou acier sur le chantier, pour tout re-expédier dans les usines du troisième Reich. Après guerre, les travaux reprennent.

La piste, à l'origine en terre battue, cède bientôt sa place à un anneau de béton de douze mètres de large, sur lequel on pourra monter et démonter des praticables (pour les matches de football et de rugby) afin de permettre aux cyclistes (ou aux motos, car il y aura également des courses de motos sur l'anneau du Ramier) de courir ou de s'entraîner. Ce futur vélodrome est imaginé par... un architecte allemand, M. Schurmann, auteur du célèbre Vigorelli à Milan. Malgré les difficultés de l'après-guerre, Schurmann obtient, grâce à l'intervention de Raymond Viadieu, l'adjoint au maire, des tonnes de ciment délivrées par le ministre de l'époque, Robert Lacoste.

Très vite pourtant, le torchon brûle entre la municipalité et la Direction Générale aux Sports, à Paris. "Un différend qui tient du vaudeville", écrit ainsi Jean Médan dans "La Démocratie" du 18 février 1947. "A l'origine, en plus du vélodrome, un terrain de rugby et de football ainsi qu'une piste pédestre de cinq couloirs avaient été prévus à l'intérieur du Stadium. Une première contestation s'éleva, concernant la cendrée. On accéda aux désirs exprimés et six couloirs furent tracés. Puis ce fut le terrain de rugby qui, soi-disant, était trop étroit... On chicana en désespoir de cause sur la longueur de la ligne droite tracée sur la cendrée... En un mot, des personnes ont intérêt à faire échouer la réalisation de ce vélodrome qui, peut-être, portera ombrage à certaines pistes, même parisiennes, car toutes les réclamations émanent de Paris".

"Nous trouvons-nous en face d'une histoire de pots-de-vins ? Tout nous incite à le croire car, lorsque MM. Viadieu et Montariol montèrent à Paris où M. Badiou (le maire de Toulouse) les avait appelés d'urgence, on leur présenta le nouvel architecte du Stadium! Inutile de dire que ce dernier ne prendra pas en mains les travaux, car MM. Badiou et Viadieu ont conservé leur confiance à M. Montariol..." "En dernier ressort, on émit l'idée de réduire la largeur de la piste cyclable. Ce qui aurait arrangé beaucoup de monde car... le vélodrome de Toulouse aurait perdu une grande partie de sa valeur technique, étant donné que sa largeur de douze mètres permettra de faire disputer des courses de demi-fond sans que les stayers soient gênés et, d'autre part, les américaines seront beaucoup plus spectaculaires. Tout cela, Raymond Viadieu le sait, ayant été un de nos meilleurs pistards pyrénéens... Nous nous sommes aperçu que beaucoup trop de monde semblait perdre de vue le but essentiel... la construction du vélodrome et celui-ci doit passer avant tout. Car il serait vraiment dommage de gâcher une si belle piste afin d'agrandir la cendrée d'un couloir... Est-on sûr que des rencontres d'athlétisme attireront la grande foule ? Nous répondrons non. Tandis que des réunions sur piste feront accourir au Stadium tous les sportifs amoureux de "la petite reine" et ils sont nombreux dans notre région".

 

1949 : des toros, des motos, des vélos...  
   
stadium2 Même si l'ensemble n'est pas totalement achevé. Le Stadium prend vie au mois de juin 1949. Mais, là où on L'attend des footballeurs, des rugbymen, des cyclistes ou des motards, c'est... une femme qui inaugure la nouvelle enceinte. Et pas n'importe laquelle !

En attendant que soient achevées (en 1953) les arènes du Soleil d'Or, la Péruvienne Conchita Cintron, surnommée "la Diosa rubia" ("la déesse dorée") ou "la divine" va affronter, sur son cheval "Muneco", le dimanche 12 juin devant 20.000 personnes, deux "novillos". Organisation sans lendemain de l'ern-presa Jorda et Pauly car l'enceinte ne se prête guère à la tauromachie. Une semaine plus tard, le 19 juin, le vélodrome toulousain, dont le tour de piste a été très exactement mesuré à 466,820 mètres, est inauguré en présence du colonel Gaston Roux, secrétaire général de la jeunesse et des sports, qui quitte Paris le vendredi à destination du Tarn où il visite les installations sportives d'Albi, Castres, Labastide-Rouairoux et Graulhet. Elle Frosio et le Sprinter Club Toulousain sont les premiers vainqueurs sur une piste que les Lamboley, Minardi, Meuleman et Frosio, les quatre meilleurs stayers du moment estiment "la plus rapide de France", Van Ingelgern, l'entraîneur de Frosio, la comparant même à "celle d'Amsterdam" avant d'ajouter qu'on y "atteindra les 95km/h. Elle n'a pas l'équivalent en France et n'est en rien comparable à celle de Bordeaux". Quant à Lamboley, il pense qu'il "faut garnir le sommet des gradins exposés à l'air libre par des vitrages en conséquence pour que la piste... soit inégalable".

Le week-end suivant est consacré... aux courses de motos. "Auto-Moto-Course" organise en effet une journée du sport motocycliste, totalement inconnu à Toulouse. S'y engagent notamment Naudon, le vainqueur de la piste de Bordeaux, Laffont, vainqueur sur celle du Comminges, Boulanger, champion de toutes les pistes, et les habitués des grandes épreuves d'Albi et du Comminges. Enfin, le 13 juillet 1949, le Stadium accueille pour la première fois une étape du Tour de France. Le Belge Rick Van Steenbergen, le futur champion du monde, prend sa revanche sur Guy Lapébie qui l'avait devancé à Bordeaux. Il s'impose au sprint devant Kint, Le Nizerhy, Ferdi Kubler, Hendricks et un pelotion d'une quarantaine de coureurs.

C'est le début d'une longue histoire d'amour entre les sprinters belges et le Stadium : après Van Steenbergen, Rosseel (1952), De Bruyne (1954), Van Steenbergen (1955), De Filipis (1956), Sels (1964) et Van Vh'erberghe (1970), qui sera le dernier à s'y imposer, feront triompher leurs couleurs, seuls les Français Darrigade (1958 et 1963) et Graczyk (1960), l'Italien Carlesi (1961) et l'Allemand Wolfshohl (1967) parvenant à rompre l'hégémonie belge.

De 1903 à 1939, les arrivées du Tour de France (qui arrivait de Marseille) se jugeaient à la Prairie des Filtres puis sur les allées Saint-Michel. En 1978, dans une étape restée célèbre par la grève des coureurs à Valence-d'Agen, le Tarnais Jacques Esclassan s'imposera... mais devant les portes du Stadium.

Le TFC y débute devant son parrain.

En septembre 1949, c'est au tour du TFC de s'installer au Stadium. L'accord est trouvé avec la municipalité toulousaine et Chapou ne "sera plus que le théâtre de matches de rugby à XIII, à condition que le TO ait une équipe", écrit "La Dépêche" du 21 juin 1949. "Chacun voudrait bien marquer l'inauguration par une victoire", lit-on dans "La Dépêche" du 3 septembre, et "c'est une des raisons pour lesquelles Edmond Enée a particulièrement préparé ses troupes cette semaine, à raison d'un entraînement par jour".

Le Toulousain Robert Mouynet, victime d'une déchirure, est remplacé par Sbroglia, alors que Cammarata reste au repos, occupé à l'entraînement des jeunes du club. Edmond Enée forme ainsi sa première équipe: lbrir - Frey, Sbroglia - Merchadier, Fortunel, Gomez, Marcel et Jean Lanfranchi - Poblome, Marty, Urbansky.

Celle-ci a joué ses deux premiers matches de championnat à l'extérieur. Elle débute au Stadium en présence de M. Emmanuel Gambardella, président du Groupement des Clubs Autorisés (...à employer des joueurs professionnels, l'ancêtre de l'actuelle Ligue Nationale) et de la Fédération Française de Football, qui se fait présenter les deux équipes. Avec ses quatre nouvelles recrues, le TFC s'impose au détriment du FC Sète (3-1). Clin d'oeil, quand on sait que le TFC est né avant guerre grâce à l'appui des Sétois et de leur président, Georges Bayrou.

Les "Dauphins" encaissent un but à la 43ème minute, sur un exploit personnel de Frey. Poblome (ex-Nancy) donne à Marty à la 57ème minute pour le ballon de 2-0, lbrir se fait surprendre par un bolide d'Alempijivitch (6Oème) avant que, sur un service de Frey, Marcel Lanfranchi ne clôture la marque à la 80ème minute.

La recette s'élève à 1.125.000 F, la "chambrée est belle" et l'impression de cette première au Stadium est "excellente tant pour l'organisation de la rencontre que pour l'état actuel du terrain". Car de "multiples polémiques se sont élevées lors de la décision du TFC déjouer sur le nouveau stade-vélodrome", vite tues grâce à la deuxième place au classement de la Division Nationale (la Dl) dont s'emparent les Toulousains après cette première victoire "à la maison".

 

1952 : des buts sous l'eau !

Jean Sendral, un ancien deuxième ligne du TOEC entré au service des espaces verts en janvier 1951, se retrouve, dès Le mois de juillet de la même année, muté au service des sports de la mairie de Toulouse. Il ne quittera plus le Stadium jusqu'à l'heure de la retraite. Il se souvient que "les piliers et la toiture étaient sortis avant guerre" et que l'on accédait au Stadium par l'allée des Pins, tracée sous l'actuel pont Garigliano. "Le fronton de pelote basque était du côté de l'avenue de Muret... et de la Garonne". Le Ramier est une île. Les ouvriers de la Poudrerie, installée à l'autre bout, habitent presque tous en face, à Empalot. On leur a construit une passerelle en acier, étroite, pour leur faciliter le trajet. Mais du côté de l'avenue de Muret, ce sont des barques à fond plat qui permettent de franchir la Garonne, depuis La Croix-de-Pierre. Prévues pour une cinquantaine de personnes debout, elles en accueillent beaucoup, beaucoup plus et l'eau affleure...

Il en sera ainsi jusqu'à la construction du pont du Garigliano, ou pont des Récollets. Les travaux débutent en 1955, afin de relier le Calvaire au Parc toulousain et son inauguration a lieu le 12 avril 1958, pour la 27ème Foire de Toulouse, malgré de gros problèmes rencontrés lors de l'élaboration de ses piles. Toulouse a l'infortune, à l'époque, de devoir composer avec une Garonne capricieuse, très capricieuse. Dont les colères sont terribles.

En février 1952, l'inondation est terrible. "Il y avait un mètre d'eau à l'extérieur du Stadium. Mais, comme la pelouse est en contrebas, c'était bien plus impressionnant à l'intérieur. L'eau était à quelques centimètres seulement des barres transversales! Le samedi matin, on nous avait évacués mais je me souviens encore de ces lapins réfugiés sur le toit de notre cabane à outils", raconte Jean Sendral.
   

Le "petit Wembley" avant que le pont Garigliano ne soit construit
Le "petit Wembley" avant que le pont Garigliano ne soit construit

 
Le gardien du stade refuse. Lui, de quitter "son navire" et couche en haut des tribunes. Nous sommes à une semaine du match entre Les Springboks et la France. "Pendant huit jours. Les quatre employés du Stadium que nous étions vont être aidés par deux cents employés de la mairie. Pour tout nettoyer. Le match a eu lieu comme prévu et les Springboks l'ont largement gagné...."
    

Avant que le pont Garigliano ne soit construit, on accédait au Stadium par cette passerelle.
Avant que le pont Garigliano ne soit construit,
on accédait au Stadium par cette passerelle.


Mais la passerelle provisoire installée à l'emplacement du pont Garigliano a été emportée par les flots. Cette crue, ancrée dans les mémoires toulousaines, va entraîner la construction des digues, tant du côté de la Croix-de-Pierre que d'Empalot. Ainsi que la construction du viaduc de Garigliano. Utilisé dès 1949, le Stadium accueille évidemment des grands matches de rugby. C'est l'époque du grand Toulouse, du grand Agen, du grand Béziers. Finales, demi-finales, quarts de finale s'y succèdent. Dont la finale du 20 mai 1951 entre Carmaux et Tarbes, qui attire 39.540 spectateurs. Trois ans plus tard, le 7 novembre 1954, le rugby à XIII signe 37.471 entrées payantes pour un France - Grande-Bretagne comptant pour la coupe du monde. "A l'époque, les Français sont champions du monde. Ils déplacent les grandes foules, les gens étaient debout sur les lignes droites de la piste cycliste, et assis dans ses courbes. Les joueurs étaient extras, et ce match sera magnifique. D'autant qu'il n'y avait pas la télévision, ni toutes ces voitures. On venait à pied, depuis le tramway, le 12, qui s'arrêtait au pont Saint-Michel".

Le Stadium vient à peine d'être fini. "En 1953, le promenoir n'est pas cimenté, les vestiaires non plus et le grand hall d'honneur n'est pas encore carrelé. Les matches ont lieu le dimanche après-midi et l'éclairage n'est installé qu'en 1956 ou 1957, je ne me souviens plus. Pour les grands matches de rugby, on rajoutait des chaises de touche le long de la pelouse, car celle-ci, qui faisait 108 mètres de long et 80 de large parce que Jules Bigot voulait de l'espace pour les ailiers du TFC, Haddad, Brahirni, Boucher, etc..., était réduite dans sa largeur pour le rugby".

 

1973 : la pelouse victime des terroristes

En 1978, juste avant La coupe du monde en Argentine, L'équipe de France se prépare en accueillant l'lran, au Stadium. Tout ne va pour le mieux entre Le Shah et ses opposants.

C'est Toulouse qui va en faire les frais ! "La veille du match, on arrive et l'un de mes gars me dit que la grille est ouverte, la chaîne cassée. On ne voit rien dans un premier temps mais Guy Gasc, dit "Gustave", me signale de droles de ronds sur la pelouse.

Ils faisaient environ quinze mètres de diamètre et allaient d'un but à l'autre. Comme nous venions de passer de l'engrais, je lui reponds qu'il a été mal répandu. Mais on s'aperçoit très vite que quelqu'un a arrosé le terrain de chlorate de soude, un desherbant total ! On l'a balayé au maximum mais le mal était fait. Dans le même temps, on a retrouvé dans le Citroën tôlé, où nous entreposions le matériel, une bombe qui n'avait heureusement pas fonctionné ! C'était en fin de saison et nous avons fermé le Stadium. En l'arrosant abondamment et en faisant venir du ray-grass d'Angleterre, le terrain était parfait à la rentrée".

 

1987 : Bowie écrase les drains

La pelouse du Stadium est l'objet de tous les soins. En 1953, elle a du être entièrement refaite, avec une sous-couche en machefer, des débris de verre, etc... "Quand il pleuvait, on mettait des bâches pour la préserver. Du centre, partait une légère inclinaison pour favoriser le ruissellement des eaux, les évacuer vers les drains en poterie, espaces de cinq mètres. En 1984, le Stadium a droit à une réfection sensible. On crée des vestiaires et une salle des comptes en sous-sol; la clôture, vieillissante, est remplacée par des murets et un grillage solide.

Les travaux durent un an, les problèmes sont énormes, mais les devis sont respectés. Seulement, pour gagner de la place dans les gradins, on a rétréci le terrain, qui ne fait plus que 104x68 mètres. Et on supprime le collecteur d'eau qui faisait le tour du terrain, on le colmate. II est remplacé, à la va-vite, par un drain agricole en plastique, de 150 millimètres de diamètre. "Lorsqu'à la mairie, on m'annonce qu'il y aura des concerts au Stadium, je suis outré, ce qui me vaudra quelques problèmes". Arrive David Bowie, le 7 juillet 1987. Non seulement le concert n'a pas marché mais la pelouse a été foutue !

On l'avait couverte avec des bâches mais, avec la chaleur épouvantable, elle a grillé. Nous sommes restés jusqu'à quatre heures du matin pour enlever les bâches, l'herbe avait suinte. Trois heures après, le terrain était jaune..." II a fallu refaire la pelouse en 1993, un an après le passage d'une autre star mondiale, Michael Jackson, ce qui coûtera plutôt cher avant que l'ensemble architectural ne soit, à son tour, entièrement rénové en 1997 et 1998...

Ecrit par Michel Cluzel 

    

Image stadium

 


1998 : Coupe du Monde

Pour la Coupe de Monde 1998, l'enceinte du TFC a eu droit à un "relookage". La capacité a été portée à 37000 places. La toiture et les poteaux la soutenant ont été remplacés par une structure charpente métallique-toile sans porteurs intermédiaires, afin d'améliorer la visibilité. Une nouvelle tribune nord a été édifiée regroupant les services fonctionnels du TFC (salles et salle de réceptions, clubs, entreprises et loges). Une nouvelle sonorisation, un système de contrôle vidéo plus performant et un éclairage dont la puissance a été portée de 800 à 1400 lux ont été mis en place. Les abords du stade n'ont pas échappé aux travaux et ont également été réaménagés.

 

2001 : Les dégâts de l'explosion de l'usine AZF

Situé à moins d'un kilomètre de l'usine, le stadium subit de nombreux dégâts lors de l'explosion qui a eu lieu le 21 septembre 2001. Près de six mois de travaux ont été nécessaires pour remettre en état l'enceinte pour un coût de plus de 600 000 €.
Pendant cette période, le Toulouse FC a joué ses rencontres officielles chez les rugbymen du Stade toulousain, au stade des Sept-Deniers (aujourd'hui Ernest-Wallon).

 

2009 : Candidature à l'Euro 2016

Inspecté en juin 2009, il est apparu qu'il faudrait augmenter sa capacité de 5 000 places pour qu'il puisse accueillir l'Euro 2016. Le stadium recevra des rencontres de l'Euro 2016 de football. Les billeteries seront rénovées et l'intérieur verra la création d'un balcon dans le prolongement de l'actuel qui verra sa capacité monter de 8000 places pour un cout avoisinant les 60M€.

 

2009 : Virage Brice Taton

Depuis le 5 novembre 2009, le virage Est du Stadium a changé son nom en virage Brice Taton. Le TFC a également rendu hommage à Brice en dévoilant une plaque à son nom au-dessus de la porte 11 sur laquelle est inscrit « Brice Taton, supporter du TFC décédé tragiquement le 29 septembre 2009 à Belgrade ».

 

Quelques chiffres

Affiche Mondial 98

Coupe du Monde 1938 : 2 matches joués.

  • 05/06/1938 / 1/8 de finale // Cuba - Roumanie : 3-3 ap
  • 09/06/1938 / 1/8 de finale // Cuba - Roumanie : 2-1

 

Coupe du Monde 1998 : 6 matches joués.

  • 11/06/1998 / 1er tour, Groupe B // Cameroun - Autriche : 1-1
  • 14/06/1998 / 1er tour, Groupe H // Argentine - Japon : 1-0
  • 18/06/1998 / 1er tour, Groupe C // Danemark - Afrique du Sud : 1-1
  • 22/06/1998 / 1er tour, Groupe G // Roumanie - Angleterre : 2-1
  • 24/06/1998 / 1er tour, Groupe D // Nigeria - Paraguay : 1-3
  • 11/06/1998 / 1/8 de finale // Pays-Bas - RF Yougoslavie : 2-1

 

Championnat d'Europe 2016 : 4 matches joués

  • 13/06/2016 / 1er tour, groupe D // Espagne - République tchèque : 1-0
  • 17/06/2016 / 1er tour, groupe E // Italie - Suède : 1-0
  • 20/06/2016 / 1er tour, groupe B // Russie - Pays de Galles : 0-3
  • 26/06/2016 / 1/8 de finale // Hongrie - Belgique : 0-4

 

Equipe de France de football : 6 matches joués

  • 11/05/1978 / Match amical / France - Iran : 2-1

    34 000 spectateurs.
    Buts : Gemmrich (14e), Six (70e) / Roshan (47e)
    FRANCE : Bertrand-Demanes-Janvion-Rio-Trésor (Lopez 58e)-Bossis-Michel-Sahnoun (Six 46e)-Kéruzoré-Rocheteau (Bathenay 46e)-Lacombe (Berdoll 58e)-Gemmrich.
    IRAN : Hedjazi-Nazari-Abdolahi-Kazerani-Eskandarian-Parvin-Ghassempour-Sadeghi-Agha (Fariba 53e)-Faraki (Roshan 6e)-Djahani (Nourai 53e).

  • 02/06/1982 / Match amical / France - Pays-de-Galles : 0-1

    26 671 spectateurs.
    But : Rush (55e)
    FRANCE : Castaneda-Battiston-Lopez-Trésor (Mahut 46e)-Bossis-Giresse-Larios (Tigana 64e)-Platini-Couriol-Soler-Six (Bellone 56e).
    PAYS DE GALLES : Davies -Marus-Tik-Price-Stevenson-Jones-James-Nicholas-Flynn-Walsh (Davies 71e)-Rush-James.

  • 02/02/1988 / Match amical / France - Suisse : 2-1 [P. Despeyroux, G. Passi [B], Y. Stopyra]
    10 348 spectateurs.

    Buts : Passy (7e), Fargeon (9)e / Sutter (19e)
    FRANCE : Martini-Ayache (Casoni 66e)-Boli-Kastendeuch-Amoros-Ferreri (Bijotat 80e)-Despeyroux-Poullain-G. Passi-Stopyra (Papin 71e)-Fargeon.
    SUISSE : Brunner-Marini-Weber-Geiger-Schällibaum-Koller-Hermann-Bickel-Sutter-Zwicker-Bonvin.

  • 18/11/1989 / Qualification Coupe du Monde / France - Chypre : 2-0

    34 687 spectateurs.
    Buts : Deschamps (25e), Blanc (75e).
    FRANCE : Bats-Silvestre-Sauzée-Casoni-Amoros-Pardo-Deschamps-Perez (Blanc 17e)-Ferreri-Papin-Cantona.
    CHYPRE : Charitou-Kastanas-Christodoulou-Socratous-Pittas-Savva-Constantinou-Nikolaou-Christofi-Ioannou-Koliandris.

  • 31/05/2008 / Match amical / France - Paraguay : 0-0 [F. Clerc]

    33 418 spectateurs.
    FRANCE : Coupet-Clerc-Boumsong-Squillaci-Evra-Makelele (Diarra 46e)-Toulalan (Nasri 71e)-Ribery (Govou 46e)-Malouda-Henry (Gomis 46e)-Benzema (Anelka 63e).
    PARAGUAY : Villar-Caniza-Da Silva-Veron-Benitez-Barreto (Paredes 89e)-Caceres (Santana 83e)-Aquino-Torres-Estigarribia (Cardozo 57e)-Valdez (Lopez 69e).

  • 03/09/2017 / Qualification Coupe du Monde / France - Luxembourg :0-0

    33 150 spectateurs.
    FRANCE : Lloris-Sidibé-Koscielny-Umtiti-Kurzawa-Mbappé (Coman 59e)-Pogba-Kanté-Lemar-Giroud (Lacazette 59e)-Griezmann (Fekir 81e).
    LUXEMBOURG : Joubert-Jans-Malget-Philipps-Jänisch-Martins-Skenderovic-V. Thill (Rodrigues 59e)-O. Thill-Turpel-Da Mota (Sinani 59e)

 

Record d'affluence en championnat : 14/02/1998, TFC - Marseille, 36982 spectateurs.


Toulouse 01Crédit photo : Caroline Léna Becker, 28 mai 2012

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